Mon petit-fils était mort !

Quand Dieu accomplit le miracle par compassion de son serviteur.

Un tapis persan

Le 6 juin 1992, le silence matinal de la campagne est interrompu. Vers 06 h 30, la gendarmerie est à la résidence familiale des Jimenez, à Salies-de-Béarn, et leur annonce une terrible nouvelle : « Nathanaël Jimenez est mort ! » Ce matin-là, la famille Jimenez est bouleversée…

     Le Pasteur Manico, qui avait l’habitude de prier très longuement dans une communion profonde avec son Dieu, vient sans doute d’effectuer une longue veillée de prière, car il n’a rien entendu. Si bien que son épouse Kopi doit le réveiller pour lui annoncer la terrible nouvelle :

Nathanaël (le petit-fils du Pasteur Manico qui était alors inconverti) marche au bord d’une route avec des amis, après être sorti d’une boîte de nuit. Une voiture les prend en auto-stop, mais pendant qu’ils montent à bord, derrière eux au loin, une voiture arrive à toute allure. Sa vitesse est si grande qu’ils n’ont pas le temps de la voir arriver. Nathanaël et une autre personne, qui n’ont pas le temps de prendre place, sont violemment percutés ! Le choc de l’impact est si violent que Nathanaël et son amie sont littéralement propulsés 50 mètres plus loin, arrachant au passage la portière de la voiture arrêtée… Nathanaël nous dira : « à ce moment-là, c’est le trou noir ! Je ne me souviens plus de rien ; j’étais mort sur le coup ! »

Manico apprenant la nouvelle est meurtrie… Il sort vite de sa maison, part en direction de celle de son fils Patrick – le père de Nathanaël – qui est seulement à quelques mètres. Dans laquelle se trouvent les gendarmes, Patrick, sa belle-fille (l’épouse de Patrick), et Mario.

« Seigneur rends-moi le ! »

Manico arrive en leur direction, il tremble, il défaille, il n’arrive presque plus à marcher, la famille ne l’avait jamais vu dans un tel état auparavant, et croient même qu’il va mourir sous leurs yeux…

Son fils Patrick, voyant son père dans cet état de choc, tente de le rassurer malgré sa peine : « papa, on a Dieu quand même ! » il ne voulait pas perdre son père, en plus de son fils.

Discutant avec les gendarmes, Mario – le deuxième fils du pasteur Manico – dans un dernier élan d’espoir leur dit : « mais non, il est seulement blessé mais pas mort, ce n’est pas possible ! » alors un des gendarmes, face à la détresse de la famille, dit au bout d’un moment : « je vais téléphoner » !

Le gendarme se dirige en direction de la camionnette garée vers le portail, suivi de la famille Jimenez. Le gendarme prend l’appareil et téléphona pour une dernière confirmation : « est-ce que le petit Jimenez est mort lui aussi ? » Manico et Mario, qui sont tout près du véhicule entendent la réponse directe : « Oui le petit Jimenez est mort lui aussi » !

La famille est alors invitée à venir à la morgue de l’hôpital d’Orthez, à 16 kilomètres de chez eux, afin de reconnaître la dépouille du jeune Nathanaël, dans le but d’officialiser le décès.

Avant de prendre la route, le Pasteur Manico, anéanti, retourne chez lui, se cache et s’enferme dans la salle de bains. Il se met à genoux, seul sous le regard du Dieu Vivant, sa face contre le mur et il pleure devant son Père Céleste… Il cherche refuge dans les bras de l’Éternel qui est une tour forte au jour du malheur, la Bible ne dit-elle pas en effet : « Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis, car Lui-même prend soin de vous. » La réaction de l’homme de Dieu, nous fait penser au texte de la Bible dans 2 Rois 20 versets 2 : « Ézéchias tourna son visage contre le mur, et fit cette prière à l’Éternel…Et Ézéchias répandit d’abondantes larmes. »

L’homme de Dieu qui avait appris à chercher refuge dans la présence de Dieu, répand d’abondantes larmes devant son Seigneur. Une prière remplie de foi, jaillit spontanément de son cœur brisé : « Señor devuélvemelo ! », ce qui veut dire : « Seigneur rends-le moi ! »

En priant, ses pensées, et ses raisonnements lui disent : « il est mort, il est mort ! » Mais Manico prie alors avec plus de force, les larmes baignant ses yeux : « Seigneur, rends-moi le, rends-moi le ! »

Une prière faites par un cœur rempli de confiance, conscient de la puissance de son Dieu Vivant. Quelle foi et quelle intimité profonde avec le Seigneur…

Quand le pasteur Manico fait cette prière, rempli de la présence de Dieu, il sent qu’il se passe quelque chose dans son cœur, « quelque chose de bon », comme il le dira lui-même, comme si le Seigneur Lui disait : « Oui ! »

il sent le Seigneur agréer sa prière, que Dieu accepte de lui rendre son petit-fils. « L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, Et Il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement. Le malheur atteint souvent le juste, Mais l’Éternel l’en délivre toujours. » (Psaumes 34 versets 18-19).

Manico se relève de sa place et rejoint ses fils qui étaient dans la voiture. En route vers l’hôpital, il entend soudain une parole qu’il ne souhaitera à personne au monde de l’entendre. Son fils Patrick, ayant conscience de la vie que menait son fils Nathanaël, dit soudain à son père, serviteur de Dieu : « Papa, mon fils n’était pas sauvé ! » Cette parole, ébranle le cœur de l’homme de Dieu, qui sait mieux que quiconque le sens profond de ces paroles. La souffrance en enfer n’a jamais plus de fin ! Lors de la réunion où il explique ce témoignage, et pour essayer de faire comprendre le sens du mot « éternité » à l’auditoire, Manico dira que « même après des millions, des millions et des milliards d’années, la souffrance n’aura pas de fin en enfer ! »

« Attendez, il n’est pas mort ! »

Arrivé à l’hôpital d’Orthez, le pasteur Manico et ses fils, en compagnie de la gendarmerie, se dirigent vers la morgue, quand ils arrivent à l’accueil, Mario demande : « Où est le corps du petit Jimenez mort dans un accident ? » la personne leur répond : « Vous êtes la famille Jimenez ? Attendez il n’est pas mort, il n’est pas mort ! »

Personnes ne comprend ce qui se passe, même les gendarmes à qui on leur avait donné une confirmation formelle : « Oui le petit Jimenez lui aussi est mort ! »

Mais en face de la morgue, il y avait la réanimation, Patrick, le père, en proie à une vive émotion, se jette alors sur un gendarme et dit : « Ce n’est pas vrai, on l’a entendu, il est mort ! » Mais ce qu’il ne savait pas, c’est qu’auparavant son père Manico avait prié avec une foi immense le Dieu tout-puissant, et qu’Il venait de répondre à la prière de son serviteur fidèle. Le Seigneur a ramené le jeune Nathanaël à la vie !

Quelle Grâce de connaître le Seigneur, combien Dieu est bon envers ses enfants. Souvenons-nous comment le Seigneur Jésus fut ému de compassion, et pleura devant la souffrance et la peine de la famille de Lazare, face à la mort. Mais quelle paix quand le Seigneur nous accompagne de sa sainte présence. Quelle paix quand nous nous tournons vers les promesses grandes et merveilleuses des Saintes Écritures, afin de bénéficier du secours de Dieu qui nous apporte une paix, une joie et une délivrance que le monde ne peut offrir. Nous pouvons alors affirmer avec force et joie, dans la souffrance : « Quand je dis : Mon pied chancelle ! Ta bonté, ô Éternel ! Me sert d’appui. Quand les pensées s’agitent en foule au-dedans de moi, Tes consolations réjouissent mon âme. » (Psaumes 94 versets 18 et 19).

Le pasteur Manico rajoutera lors de son témoignage : « Alléluia ! Au nom de Jésus, ça vaut la peine que tu livres ta vie entre les mains de Jésus. Ce n’est pas à une religion, ni à un homme, à Jésus, pour te garder, pour te tenir, pour te protéger ! »

Quelle Grâce pour nous chrétiens, de connaître le Seigneur, le prince de la paix, qui garde dans une paix parfaite celui qui se confie en Lui. À Dieu soit la gloire.

« Le Seigneur, l’ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit : Ne pleure pas ! Il s’approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s’arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! » (Évangile de Luc 7 versets 13 et 14)

(source : Témoignage Pasteur Manico Jimenez ; et témoignage recueilli de Mario & Nathanaël Jimenez)

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