La caravane en feu

Ou quand Dieu sauve un bébé au milieu des flammes…

Un tapis persan

« Écoute Christiane ta caravane est en feu, préparez-vous nous partons… » à l’annonce du pasteur Manico, terrifiée sa nièce hurla soudain  : « mon enfant, mon enfant est dedans ! »

     Lors d’une mission d’évangélisation dans les années 1980, Manico et sa famille s’installent en caravane pour l’occasion, derrière la salle de réunion. Un après-midi, le pasteur Manico qui est seul dans l’église, prie le Seigneur tout en faisant le tour de la salle en marchant. Ce n’est pas un moment de communion “ordinaire”, il parle et discute avec son Seigneur. Son cœur est rempli d’une joie indicible et d’une paix profonde inexprimable qui découlent de la présence de Dieu en lui. Remplis et environné de la présence de Dieu, il sent le besoin de s’arrêter un moment pour se mettre à genoux sous le regard de Dieu, ce qu’il fait directement…

À genoux, dans une déférence profonde, il ferme les yeux. Il voit alors devant lui une caravane toute blanche qui devient brusquement toute noire, un ange se tenant devant la porte.

Manico se relève de sa place et continue à marcher autour de la salle, il croit que c’est une simple illusion d’optique car avant de se mettre à genoux, il a aperçu par la fenêtre des caravanes illuminées par les rayons de soleil, il se dit que cette image s’est probablement imprimée en lui avant de fermer les yeux.

Mais Manico se remet à genoux et à nouveau revoit la même vision… Il s’interroge en lui-même se demandant ce que cela peut bien être, est-ce réellement une vision ? Cette dernière se répète à trois ou quatre reprises… Manico pressentant qu’un danger va venir, sort alors de la salle, va voir son épouse et lui demande : « Il ne se passe rien d’anormal ? Il n’y a rien ? Car je crois qu’une caravane va prendre feu ! » Son épouse Kopi lui répond : « non, il n’y a que le fer à repasser allumé. » Par prudence Manico lui demande de le sortir de la caravane, puis repart prier. Plusieurs jours passent, et rien ne se produit.

Tout à coup il vit une caravane en feu…

     Un soir, Manico a un rêve : il voit son plus jeune fils Mario, qui a à cette époque environ 17 ans, sauver la vie d’un enfant !

Le lendemain matin, comprenant que le Seigneur voulait lui parler, il va dans l’église pour se mettre à genoux devant Dieu et dit : « Seigneur, j’ai eu un rêve, je sais que cela vient de toi mais pourtant mon fils n’est pas converti et il va sauver la vie d’un enfant ! » poursuivant sa communion intime avec le Seigneur, le pasteur Manico, se relève de sa place, marche comme à son habitude…

Puis à un moment donné, il décide de sortir de l’église, et tout à coup, en regardant au loin, il voit la caravane de son neveu Antoinou Jimenez en feu, de laquelle sort un amas de fumée noire.

Manico court à toute vitesse dans sa direction pour essayer d’éteindre le feu, ouvre la porte mais il y a une entrée d’air qui fait survenir une explosion. Les flammes prennent alors une proportion épouvantable. Il n’y a plus rien à faire…

Manico, reprend la direction de l’église, où se tiennent son épouse et sa nièce Christiane (la propriétaire de la caravane et l’épouse d’Antoinou), il leur dit tranquillement pour ne pas les alarmer :

« Écoutez, Christiane partons parce que ta caravane prend feu et il vaut mieux qu’on s’en aille, regarde ta caravane, tant pis pour elle. » Son épouse et sa nièce sortent alors de la cuisine qui était mitoyenne à l’église. Sans doute que sa nièce Christiane cherchait ses enfants pour les prendre avec elle, car pendant que Manico mettait la voiture en marche, il voit soudain sa nièce terrifiée, regardant en direction de la caravane en feu, hurler de toutes ses forces : « Mon enfant ! Mon enfant est dedans ! » Aussitôt le pasteur Manico court à nouveau en direction de la caravane, et ne se souciant pas du danger essaye d’y rentrer pour en extirper le bébé. Il fait tout ce qui est en son pouvoir, il monte même sur le toit mais rien à faire ! Malgré tous ses efforts, aucune possibilité ne s’offre à lui…

« Papa lance-moi dedans ! »

Patrick et Mario, ses fils, arrivent entre-temps et s’approchent de lui. Voyant que leur père n’arrive pas à entrer dans la caravane, Mario lui dit soudain : « papa, lance-moi dedans ! »

Sans réfléchir, le pasteur Manico et son fils Patrick, saisissent Mario, chacun par une jambe et un bras, et le lancent de toutes leurs forces par la fenêtre de la caravane. Mario disparait au milieu des flammes, quand soudain le toit de la caravane s’effondre… Quelques instants plus tard, qui paraissent une « éternité », Manico aperçoit la main de son fils Mario qui est bloquée par les débris du toit effondré, il tient le petit bébé dans ses bras.

Manico récupère rapidement l’enfant qui est sauvé, et après l’avoir mis en sécurité, il va avec son fils Patrick sortir Mario de sa prison de flamme. Ils le tirent par le bras, seul membre de son corps qui n’est pas encore « bloqué », et réussissent à l’extirper de là !

Le bébé, tout comme Mario, sortent indemnes, ne présentant aucunes traces de brûlures. Mario eut cependant quelques vertèbres déplacées quand son père et son frère l’extirpèrent des débris qui le coinçaient, en le tirant de toutes leurs forces par le bras, afin de le sortir le plus rapidement possible ! Un miracle ! Manico explique dans la prédication où il partage cette expérience : « les personnes qui passaient par là en voyant les dégâts pleuraient comme des enfants ! »

Un vrai miracle en effet, en voyant l’état de la caravane sur la photo ci-dessous !

Au centre Mario avec le bébé et la caravane brûlée en arrière-plan

La famille du bébé miraculé. Au centre Mario avec le bébé et la caravane brûlée en arrière plan

Dieu prend soin de ses enfants…

La Main Puissante de Dieu les a particulièrement protégés. Dieu veille sur ses enfants…

Rempli de reconnaissance et d’amour, Manico encourage l’auditoire à dire avec lui : « Que Tu es beau Jésus, que Tu es beau Jésus ! Ça vaut la peine de marcher avec Toi, de vivre avec Toi ! » s’adressant alors aux inconvertis il leur dit avec empressement : « Si tu ne l’a pas dans ta vie, je t’en supplie, aime-le, sers-le, glorifie-le. Nous voulons que Christ soit élevé ce soir, qu’Il est beau mon Seigneur, qu’Il est beau, Alléluia ! »

Et nous proclamons aussi avec le pasteur Manico, combien le Seigneur est fidèle, toute sa personne est pleine de charme. Avec une crainte respectueuse, une reconnaissance remplie d’amour s’élève de nos cœurs : « Seigneur, merci pour Tes bienfaits, Tes soins, Ta protection et Ta délivrance. Que Ton nom soit loué ! »

« Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Éternel l’en délivre toujours ! » (Psaume 34 v. 20)

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